Forum-mercedes.com

Le forum 100% non officiel et indépendant des passionnés Mercedes-Benz

Vous n'êtes pas identifié(e).     

Annonce

#1 19-03-2020 08:22:40

BrunoM
Responsable après-vente
Inscription : 04-11-2019
Messages : 1 038

Le Mans 66 [le film]

Le Mans 66

Le film retraçant le duel entre Ford et Ferrari arrivé au cinéma le mercredi 19/11/2019, avec Christian Bale et Matt Damon en tête d’affiche.


BrunoM, c'est à dire moi. a écrit :

Personnellement j'ai adoré 200319080020541166.gif, malgré ses quelques imperfections (nul n'est parfait200319075915113565.gif) comme citées plus bas.
Mais ... J'avoue tout de même avoir été transporté. 200319082356485094.jpg


Synopsis

Etats-Unis, années 1960. Pendant que John F. Kennedy annonce que le pays enverra un homme sur la Lune, la deuxième marque automobile mondiale tente de draguer les jeunes clients baby-boomers, avides de cool et de sportivité. Poussé par son adjoint Lee Iacocca, Henry Ford II, tonitruant « petit fils de », veut racheter Ferrari, pour donner un semblant de glamour à ses voitures made in Detroit.

Roulé dans la farine pendant les tractations avec le commendatore, Enzo Ferrari, le colosse cherche un moyen d’exercer sa vandetta de mâle alpha. Celle-ci prendra la forme d’un commando de francs-tireurs, piloté par un ancien fermier texan devenu constructeur de voitures sportives, Carroll Shelby (Matt Damon).

L’homme au chapeau – ancien vainqueur des 24 heures du Mans – est chargé de créer un engin à l’ovale bleu capable d’humilier la Scuderia Ferrari sur le circuit de la Sarthe (en ce temps là, la classique de l’endurance revêtait bien plus d’importance que la Formule 1 aux yeux des constructeurs…). Ce sera la lignée victorieuse des Ford GT40 MkII et Mk IV. Et c’est cette histoire vraie que raconte Le Mans 66, en salles le mercredi 13 novembre.

Miles, fort en gueule

Shelby recrute Ken Miles (Christian Bale, excellent) pour mettre au point et piloter ses engins. Astucieux mais fort en gueule, cet Anglais exilé sur la Côte ouest sème la terreur dans les courses locales du Sports Car Club of America. Ancien soldat du Débarquement, père de famille fauché ayant dépassé la quarantaine, il s’interroge avec son épouse (Caitriona Balfe, aux colères convaincantes) sur la suite à donner sur la suite de sa carrière quand Shelby frappe à sa porte.

=> Quand Dan Gurney traversait l’Amérique à 200 km/h

Les deux hommes s’attellent à fabriquer une voiture compétitive et constituer une équipe capable de triompher au Mans. Les déceptions ne manquent pas en piste, au rythme des accidents et des casses. Le grand public appréciera les élucubrations de Ken Miles sur le tour idéal, horizon magnifique et lointain du pilote automobile. On s’amuse aussi des entourloupes commerciales de Shelby, des techniques rudimentaires – mais exactes – d’étude de l’aérodynamique de l’époque et des bruyantes colères du pilote (la première Ford Mustang est rhabillée pour l’hiver 1965).

D’autant que la politique s’en mêle. Chez les pontes de Ford, on goûte peu le tandem génial et dysfonctionnel Miles-Shelby. C’est d’ailleurs l’un des aspects les plus réussis du film : le portrait critique d’une industrie délaissant de plus en plus le cambouis pour rentrer dans l’ère du marketing et de l’ordinateur.

L’action culmine logiquement lors des 24 heures du Mans 1966, moment de vérité pour l’ovale bleu dans sa quête de gloire en endurance. L’ambiance des circuits des sixties est d’ailleurs magnifiquement rendue. Les machines et les hommes revivent avec brio. La photographie excelle et le son est ciselé : les V8 des Cobra glougloutent et les V12 des Ferrari hurlent à la lune.
Inexactitudes

Certains détails irriteront cependant les puristes.
Non, jouer constamment du levier de vitesse ne fait pas avancer plus vite. Non, Enzo Ferrari ne venait pas voir ses voitures courir sur les circuits, en dehors d’une visite annuelle lors des essais du Grand Prix d’Italie. Non, les pilotes ne se regardent pas dans le blanc des yeux en parcourant la ligne droite des Hunaudières cote à cote… Les scènes de courses déçoivent un peu en raison de leur dramatisation excessive. En revanche, on se satisfait du fait qu’elles n’aient pas été entièrement réalisées à l’aide de la 3D…

Ces inexactitudes mises à part, on reste soufflé par la reproduction admirable des « vieux » stands du Mans, la beauté de certains plans, la vie qui se dégage des autos sur circuit et sur route, et la profondeur des personnages.

Comme Rush fut marqué par la performance exceptionnelle de Daniel Brühl dans le rôle de Niki Lauda, Le Mans 66 est aussi et surtout un long-métrage (environ 2h30) qui séduit grâce à l’alchimie entre les deux principaux personnages, instillée par le duo Christian Bale – Matt Damon. Plus que les GT40 rageuses et les scènes de courses, les deux hommes forment le cœur du film réalisé par James Mangold.



Le Mans 66


191107082439384630.jpg

Hors Ligne

Annonce

Annonce


Pied de page des forums




Server Stats - [ Generated in 0.033 seconds ]   [ 2012 - 2024 Forum-mercedes.com ]  [ Design by Yuni ]